Jan De Cooman a peint 4 chemins de croix. Ce sont des oeuvres qui valent toujours la peine d’être vues.
Peut-être devrait-on prévenir : ses « chemins de croix » ne sont en aucun cas le résultat d’un désir débridé de créer. Ce sont des oeuvres qui lui ont été demandées, dont on a exigé que les différentes stations représentent l’histoire de l’Evangile en couleurs. Devant chacune des 14 stations, le peintre se retrouva devant la difficulté de traiter le sujet en tant qu’un tableau vivant et prenant, rendant un évènement.
La dualité artistique et technique, le caractère hybride et l’inégalité se remarquent dans les chemins de croix de De Cooman. On remarque ainsi que dans certaines stations, la matérialité domine le théatral et comment, dans d’autres stations, une tension d’une grande finesse est obtenue. Comment dans l’une station, la composition témoigne d’adresse de métier tandis que dans l’autre, lignes et couleurs contribuent à donner une âme au tableau.
Dix ans après les quatorze stations pour l’église de Zandbergen, Jan De Cooman a peint le chemin de croix pour les églises de Steenhuize et Sint-Lievens-Esse, et quelques années plus tard celui de l’institution pour malades mentaux d’Eeklo.
Une promenade virtuelle le long des chemins de croix:
- le chemin de croix de l’église de Zandbergen (1927)
Kruisweg Zandbergen
- le chemin de croix de l’église de Steenhuize (1935)
- le chemin de croix de l’église de St Lievens Esse (1936)
- le chemin de croix de l’église de Eeklo (1939)